Cette semaine a été assez difficile pour le peuple français qui
faut le reconnaître comme un seul homme a porté le deuil des familles des sept
victimes jusqu'à l'inhumation des corps. Candidats et hommes politiques, toute
idéologie confondue ont donc communié ensemble lors d'un évènement assez
dramatique.
Mais loin de ce
caractère rassembleur et si tous les candidats réfutaient une quelconque
récupération politique de cette tuerie, on assista en fin de semaine à la mort
du principale suspect qui a reconnu avoir organisé cet
acte terroriste suite aux interventions du RAID. Décès qui partagea
l'opinion et réveilla les pulsions politiques de tous les candidats qui ont
repris la campagne qu'ils avaient interrompu par respect pour les
victimes.
Alors à qui
pourrait profiter ce drame?
Marine Le Pen qui
a toujours tenu des propos clairs sur le fondamentalisme religieux et
l'immigration démesurée ou Nicolas Sarkozy qui a grimpé dans les sondages du
fait de son rôle présidentiel dans la gestion de cette crise.
Avant toute
choses, il faut rappeler que les discours critiques incitant à la division de
Guéant et de Marine pourrait bien être à l'origine du comportement meurtrier de
Mohamed Merah, présumé coupable de cet incident, cependant les deux partis
peuvent bien encore en être les seuls bénéficiaires.
En effet, Sarkozy
peut apparaître aux yeux des électeurs comme un président protecteur soucieux
de la sécurité des personnes, de la sécurité nationale et conscients des
responsabilités que lui incombent ce rôle. Et vu la façon dont il a géré cet
affreux évènement, cela pourrait convaincre davantage les français en proie à
l'incrédulité face à ses promesses électoralistes.
Par ailleurs, la
candidate du front national en a profité pour reprendre l'offensive sur
ses thèmes de prédilection : le
terrorisme et l'islamisme menaçants et a aussi réaffirmé sa position sur la
peine de mort.
Quant aux
candidats tels que Jean Luc Mélenchon qui feignait de se tenir à l'écart ou
François Hollande qui espère très vite le retour des questions sociales au
centre de la campagne, le drame de Toulouse ne changera pas grand-chose même si
ce dernier a corrompu son image en s'unissant à la suspension de la
campagne décidée par Sarkozy son principal rival.
Dans tous les cas,
il faut ajouter que les évènements de campagne ont leur importance.
Mais les électeurs ont bien d'autres préoccupations que les sujets de
l'actualité.
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