En pleine campagne électorale, on ne saurait s’abstenir
de découvrir un nouvel outil de communication des candidats : les réseaux sociaux.
En effet, c’est en 2008 lors
de la brillante et réussie campagne électorale de Barack Obama que les experts
en communication expérimentent ce canal pour diffuser leurs messages, mails
personnalisés, post sur les murs personnels, tous les moyens étaient bons pour
porter Obama à la tête de l’Etat. Le moins qu’on puisse dire c’est que les
résultats ont été excellents voire même extraordinaires car les électeurs
participent eux-mêmes à la campagne de leur leader.
A quelques jours du premier
tour des présidentielles en France, il est clair que les différentes équipes de
mobilisation mettent les actions sur les réseaux sociaux comme facebook et twitter au centre
de leur campagne.
Le relookage de la page
facebook du candidat Sarkosy et la création de son compte twitter officiel le
15 février avec 4000 followers
en moins d’une heure démontre que ces réseaux sociaux ont un rôle
incontournable à jouer dans cette campagne présidentielle. Car ils
représentent, une importante caisse raisonnante et si la censure de certains
comptes twitter a créé la polémique, il n’en demeure pas moins que ces réseaux
représentent de vrais espaces d’échanges, de visibilité ou encore de buzz.
Alors essayons de nous
demander dans un premier temps pourquoi ce soudain enthousiasme pour le
numérique ?
Plusieurs raisons sont
possibles et sont de trois niveaux principalement :
D’abord, il y a une très
simple raison : le
mimétisme et l’effet mode.
Ensuite, les réseaux sociaux
permettent de remobiliser les militants et surtout facilite la circulation de
l’information.
Enfin, comme tout média, le
but est de toucher de nouveaux électeurs.
Politiques et journalistes
se ruent alors sur ce nouveau média. On estime aujourd’hui à plus de deux cent
le nombre de comptes de politiques sur twitter et chacun à ses méthodes, vies
privées ou professionnelles, twitter est devenu l’outil en vogue chez tous les
politiques car il priorise l’instantanéité.
Dans un second temps, les
réseaux sociaux influencent ils l’électorat ?sont-ils déjà devenus
indispensables ?
On ne saurait répondre par
l’affirmatif car si les politiques savent qu’ils doivent être présents sur
ceux-ci, très peu ont une stratégie claire dans l’usage qu’ils en font mais
ceci n’empêche pas d’apprécier l’usage actif du twittomètre
dans cette campagne 2012 grâce à l’utilisation des hashtags (mots précédés de#). C’était le cas lors du
débat François hollande / Copé sur France 2 où les militants UMP
utilisaient des hashtags tels que #francemolle ou encore #mensonges. Débat qui
s’est soldé par un taux d’audience de 12.5% pour le socialiste contre 19% pour
le candidat-président lors de son passage sur la même émission, soit
4.6millions de téléspectateurs avec 139 tweets par minute sur sa prestation.
En définitive, les réseaux
sociaux aujourd’hui sont presque des substituts des agences de presse et si les
politiques se lancent des pics à cœur joie à travers ces canaux, les militants
y trouvent un bien malin plaisir à décortiquer les projets de campagnes. C’est
leur moyen à eux de soutenir leur candidat.
A la question s’ils sont
devenus indispensables, il est clair qu’on ne saurait s’en passer aujourd’hui
vu le nombre sans cesse croissant d’utilisateurs.
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