jeudi 22 mars 2012

Les vrais raisons de la guerre en Syrie


Après mon dernier article et vu l’engouement de plusieurs parmi vous pour ce sujet d’actualité, j’ai eu envie d’approfondir mes recherches et c’est le fruit de mes enquêtes que je vais vous livrer dans la suite.
Mais avant, revenons sur la genèse de cette guerre civile entamée depuis plus d’un an aujourd’hui. En effet, il s’agit d’une tranche de la population qui s’est soulevé afin de mettre fin à la dictature en place dans ce pays depuis plusieurs années. Selon les acteurs de la rébellion, il est désormais tant que le gouvernement en place octroie une réelle liberté à sa population en proie à la « souffrance » et à « la misère ». C’est alors dans cette optique qu’a démarré ce qu’on peut appeler le printemps syrien même si il est bien plus meurtrier que ce qu’on a connu jusqu’ici. Cependant, aucune puissance ne peut intervenir  dans cette guerre, en tout cas pas officiellement malgré les images insupportables que nous diffusent les médias.
Que se passe-t-il réellement en Syrie ? L’opinion publique n’est –elle pas victime d’une manipulation des gouvernants ou des médias ? Mon « once d’humanité » comme l’a qualifié un ami il y a quelques jours me pousse à vous révéler les informations que j’ai pu rassembler de part et d’autres.
Dès le début de cette guerre, près d’un millier de syriens se sont réfugiés aux frontières de la Turquie et l’Onu s’est contenté de demander un cessez le feu au gouvernement de Bachar El assad et si il comptait armer l’opposition syrienne comme ce fût le cas en Lybie, cette volonté à échouer car deux pays (la Russie et la Chine) ont opposé leur droit de véto au conseil de sécurité. Opposition peu anodine car ces deux pays poursuivent des intérêts très précis puisque l’armée russe envoya très vite ses forces navales pour soutenir le gouvernement syrien. Face à tout ceci et à une volonté acharnée de l’occident d’envoyer les forces de l’Otan, on se souvient très vite des menaces des grands pays contre l’Iran qui prépare un armement nucléaire. La question est alors de savoir si l’idée n’est pas de déstabiliser la Syrie, voire même de l’envahir pour mettre l’Iran à genoux.
Une chose est certaine, trop d’interrogations subsistent par rapport à la guerre en Syrie. Qui dit la vérité finalement, les gouvernants ?, les médias ? Ou les ressortissants syriens eux-mêmes ? car si tout le monde semble ne pas le reconnaître aujourd’hui, les syriens ont soutenu leur président et ont dénoncé un complot pour démembrer leur Etat mais cette information aucun média d’occident ne nous la donne puisque priorisant l’information à sens unique.  Selon, notre source, la guerre civile en cours en Syrie est loin d’être  à l’image du printemps arabe, il s’agit d’une sédition c’est-à-dire une manifestation armée, soutenu par des médias occidentaux qui manipulent l’information, composé d’opposants historique au régime, de centaines de militants de droits de l’homme qui ont passé des années dans les prisons syriennes et continuent leur combat, d’opportunistes ou d’ex membres du régime qui en avaient profité par le passé et de nombreuses personnes ayant perdu leurs proches dans les guerres écoulées et animées d’un désir de vengeance. Cette sédition  est également entre autres parrainée ou plutôt commanditée par des gouvernements arabes et occidentaux.
Essayons de faire la lumière sur ce concept. Il n’est plus à démontrer  le caractère militaire de cette guerre car loin des clichés que nous découvrons à travers les médias, il ne s’agit nullement d’une manifestation pacifique. La rébellion tue aussi des innocents et saccagent tout ce qui reste comme architecture publique ! Car ils ont besoin qu’il y ait un « maximum » de morts et de dégâts matériels pour émouvoir l’opinion internationale grâce aux médias qui jouent un rôle non moins important dans ce conflit. Il est clair qu’ils font économie de vérité encore moins preuve d’impartialité. L’exemple concret se trouve ici. Les titres à  la une le samedi 18 juin : « Alep gagnée par la contestation, un tué… ». Ceci est complètement faux, il n y a pas eu de manifestations à Alep selon notre contact, d’ailleurs aucun syrien sur le terrain n’a relayé cette information sur les réseaux sociaux où ils sont très actifs. Mieux, beaucoup de vidéos diffusées se sont avérées être des vidéos darchives des guerres au Liban et en Irak. La fameuse femme lesbienne syro-américaine qui avait diffusé plein de fausses informations sur le Web relayées par les médias, et qui aurait été enlevée par les services syriens sest avérée une mystification dun américain qui a volé lidentité dune personne et la photo dune autre sur Facebook. Le plus étonnant dans la responsabilité des médias est qu’aucun journal télévisé ne se lasse de faire cas des dix mille réfugiés syriens vers les pays voisins  mais tous ont occulté le million d’irakiens qui se sont réfugiés en Syrie depuis le début de la guerre en 2003. Quant aux parrainages des gouvernants arabes et occidentaux, on sait que des armes et des hommes ont été introduits en Syrie clandestinement pour aider les activistes sur place depuis plusieurs années. Par ailleurs, notre source confirme que la vie suit son cours en Syrie et cela ne pourrait être autrement car la croissance  du PNB était de 4 à 5% par an.
Il urge alors d’arrêter cette hypocrisie collective  de la diplomatie occidentale car bien sûr la Syrie n’est pas très démocratique mais ceci est loin d’être une raison parce que l’Arabie saoudite n’est pas très libre non plus mais assiste- on pour cela un soulèvement ? Ou le pétrole remplace-t-il désormais la démocratie ? L’opinion publique devrait comprendre qu’aucun pays n’a d’ami mais ne dispose que d’intérêts avant toute chose. Heureusement donc que les syriens eux même ne croient pas  aux intox des chaînes satellitaires.
Maintenant selon vous, qui a raison, le peuple syrien ou les médias occidentaux ?

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