Après mon dernier article et
vu l’engouement de plusieurs parmi vous pour ce sujet d’actualité, j’ai eu
envie d’approfondir mes recherches et c’est le fruit de mes enquêtes que je
vais vous livrer dans la suite.
Mais avant, revenons sur la
genèse de cette guerre civile entamée depuis plus d’un an aujourd’hui. En effet,
il s’agit d’une tranche de la population qui s’est
soulevé afin de mettre fin à la dictature en place dans ce pays depuis
plusieurs années. Selon les acteurs de la rébellion, il est désormais
tant que le gouvernement en place octroie une réelle liberté à sa population en
proie à la « souffrance »
et à « la misère ». C’est
alors dans cette optique qu’a démarré ce qu’on peut appeler le printemps syrien
même si il est bien plus meurtrier que ce qu’on a connu jusqu’ici. Cependant, aucune puissance ne peut intervenir dans cette guerre, en tout cas pas
officiellement malgré les images insupportables que nous diffusent les médias.
Que se passe-t-il réellement
en Syrie ? L’opinion publique n’est –elle pas victime d’une manipulation
des gouvernants ou des médias ? Mon « once d’humanité » comme l’a
qualifié un ami il y a quelques jours me pousse à vous révéler les informations
que j’ai pu rassembler de part et d’autres.
Dès le début de cette
guerre, près d’un millier de syriens se sont réfugiés aux frontières de la
Turquie et l’Onu s’est contenté de demander un cessez le feu au gouvernement de
Bachar El assad et si il comptait armer l’opposition syrienne comme ce fût le
cas en Lybie, cette volonté à échouer car deux pays (la
Russie et la Chine) ont opposé leur droit de véto au conseil de sécurité. Opposition
peu anodine car ces deux pays poursuivent des intérêts très précis puisque l’armée
russe envoya très vite ses forces navales pour soutenir le gouvernement syrien.
Face à tout ceci et à une
volonté acharnée de l’occident d’envoyer les forces de l’Otan, on se souvient
très vite des menaces des grands pays contre l’Iran qui prépare un armement
nucléaire. La question est alors de savoir si l’idée n’est pas de déstabiliser
la Syrie, voire même de l’envahir pour mettre l’Iran à genoux.
Une chose est certaine, trop
d’interrogations subsistent par rapport à la guerre en Syrie. Qui dit la vérité
finalement, les gouvernants ?, les médias ? Ou les ressortissants
syriens eux-mêmes ? car si tout le monde semble ne pas le reconnaître
aujourd’hui, les
syriens ont soutenu leur président et ont dénoncé un complot pour démembrer
leur Etat mais cette information aucun média d’occident ne nous la donne
puisque priorisant l’information à sens unique. Selon, notre
source, la guerre civile en cours en Syrie est loin d’être à l’image du printemps arabe, il s’agit d’une sédition c’est-à-dire une
manifestation armée, soutenu par des médias
occidentaux qui manipulent l’information, composé d’opposants historique au régime, de centaines de
militants de droits de l’homme qui ont passé des années dans les prisons
syriennes et continuent leur combat, d’opportunistes ou d’ex membres du régime
qui en avaient profité par le passé et de nombreuses personnes ayant perdu
leurs proches dans les guerres écoulées et animées d’un désir de vengeance. Cette sédition est également entre autres parrainée ou plutôt
commanditée par des gouvernements arabes et occidentaux.
Essayons de faire la lumière
sur ce concept. Il n’est plus à démontrer
le caractère militaire de cette guerre car loin des clichés que nous
découvrons à travers les médias, il ne s’agit nullement d’une manifestation
pacifique. La rébellion
tue aussi des innocents et saccagent tout ce qui reste comme architecture
publique ! Car ils ont besoin qu’il
y ait un « maximum » de morts et de dégâts matériels pour émouvoir l’opinion
internationale grâce aux médias qui jouent un rôle non moins important dans ce
conflit. Il est clair qu’ils font économie de vérité encore moins preuve d’impartialité.
L’exemple concret se trouve ici. Les titres à la une le samedi 18 juin : « Alep gagnée par
la contestation, un tué… ». Ceci est complètement faux, il n y a pas eu de
manifestations à Alep selon notre contact, d’ailleurs aucun syrien sur le
terrain n’a relayé cette information sur les réseaux sociaux où ils sont très
actifs. Mieux, beaucoup de vidéos diffusées
se sont avérées être des vidéos d’archives des guerres au Liban et en Irak. La fameuse femme lesbienne syro-américaine qui avait
diffusé plein de fausses informations sur le Web relayées par les médias, et qui
aurait été enlevée par les services syriens s’est
avérée une mystification d’un américain qui a
volé l’identité
d’une
personne et la photo d’une autre sur Facebook. Le plus
étonnant dans la responsabilité des médias est qu’aucun journal télévisé ne se
lasse de faire cas des dix mille réfugiés syriens vers les pays voisins mais tous ont occulté le million d’irakiens
qui se sont réfugiés en Syrie depuis le début de la guerre en 2003. Quant aux
parrainages des gouvernants arabes et occidentaux, on sait que des armes et des
hommes ont été introduits en Syrie clandestinement pour aider les activistes
sur place depuis plusieurs années. Par ailleurs, notre source confirme que la
vie suit son cours en Syrie et cela ne pourrait être autrement car la
croissance du PNB était de 4 à 5% par
an.
Il urge alors d’arrêter
cette hypocrisie collective de la
diplomatie occidentale car bien sûr la Syrie n’est pas très démocratique mais
ceci est loin d’être une raison parce que l’Arabie saoudite n’est pas très
libre non plus mais assiste- on pour cela un soulèvement ? Ou le pétrole remplace-t-il
désormais la démocratie ? L’opinion publique devrait comprendre qu’aucun
pays n’a d’ami mais ne dispose que d’intérêts avant toute chose. Heureusement donc
que les syriens eux même ne croient pas
aux intox des chaînes satellitaires.
Maintenant selon vous, qui a
raison, le peuple syrien ou les médias occidentaux ?
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