mercredi 30 janvier 2013

Le rideau tombe sur la campagne "I am a GYINER"


Photo de groupe de tous les participants avec l'ambassadeur des USA  près le Bénin 













" Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite" a dit Henry Ford. Et tels était les mots forts de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près le Bénin lors de la cérémonie de clôture du programme "I am a Gyiner" abrité par le Centre Culturel Américain le vendredi 25 janvier 2013.

En effet, dans sa vision d'inciter les jeunes béninois à l'entrepreneuriat afin de stimuler l'économie, la mission Américaine n'a ménagé aucun effort pour soutenir le programme. L'ambassadeur des Etats-Unis, son Excellence Monsieur Michael Raynor s'est déplacé lui-même pour encourager les jeunes entrepreneurs en herbe lors de cette cérémonie de clôture. Dans son allocution, il a présenté les différentes façons dont la mission américaine travaille à soutenir les efforts de la jeunesse béninoise dans le domaine de l'entrepreneuriat. L'ambassadeur a donc exhorté les jeunes à rester ensemble et à s'entraider afin de réaliser de grandes choses.

Suite à cette allocution d'ouverture, Monsieur Tiburce CHAFFA, coordonateur de la campagne "I am a GYINER" a rappelé qu’il faut renforcer la relation entre nous les Jeunes, la mission diplomatique Americaine et tous les autres partenaires afin de susciter une génération de leaders et entrepreneur qui changent notre continent. Pour se faire, le GYIN organise des activités œuvrant  pour le renforcement des capacités de la jeunesse dans le sens de l'innovation. Ses activités faut-il le rappeler sont financées par le Fond International pour le DéveloppementAgricole (FIDA) et PHELPS STOKES, une organisation non-gouvernementale Américaine qui intervient dans les domaines de l'agro-business, l'innovation, le leadership et la création d'emploi.

L'évènement a donc débuté par une foire des produits exposés par 22 jeunes entrepreneurs en herbe qui ont été sélectionnés au niveau national. Les 22 lauréats ont compéti et après une sélection des 10 meilleurs, deux ont été retenus brillamment pour représenter le Bénin suite à leur présentation remarquable sur leur produits ou service, son  impact sur la communauté et sa rentabilité face au public et à un jury de bonne facture.

Sarah Codjoh, créatrice de perles et accessoires made in Benin a donc été sacrée meilleure entreprise culturelle et Abiodoun Koutchika, CEO de Heavy Company, meilleure entreprise sociale. Ils représenteront donc le Bénin à Rome en Italie en Octobre prochain dans le cadre de l'Atelier International des Jeunes. Ce serait également une occasion pour ces entrepreneurs de découvrir de nouveaux marchés riches en opportunités.

On leur souhaite plein de bonheur! Aux autres qui n'ont pas été choisi, ils peuvent être fiers d'eux  car dans un concours, le plus important n'est pas de gagner mais de participer. Encore plus pour des jeunes aussi talentueux. On a donc hâte d'avoir des nouvelles de leur aventure au sein d'une si belle institution : Le GYIN


jeudi 24 janvier 2013

Le GYIN Bénin accueille de nouveaux ambassadeurs

Au Centre Culturel Américain de Cotonou le 22 janvier 2013, les responsables du GYIN Bénin ont accueilli en leur sein de nouveaux ambassadeurs de l'organisation sélectionnés de part leur impact sur la communauté suite à une campagne dénommée " I'm a Gyiner". C'était en présence de plusieurs responsables de la mission américaine au Bénin, des représentants des organisations partenaires au GYIN tels que PHELPS STOKES et tout ceci dans une ambiance détendue.

Loin des conférences formelles et strictes des rencontres de ce type, les responsables du GYIN Bénin ont accueilli de fort belle manière le 22 janvier de nouveaux ambassadeurs de l'organisation, des jeunes innovants et entrepreneurs. C'était  l'une des sobres salles du Centre Culturel Américain de Cotonou qui a accueilli cette cérémonie et réuni les nouveaux et les anciens du GYIN Bénin. D'entrée, les nouveaux ambassadeurs du GYIN se sont présentés et on pouvait noter que tous venaient d'horizons divers. Mais principalement de l'agro-business et ayant une volonté affichée de faire bouger leur communauté et in fine participer au développement.

Outre cette ambition, les jeunes ont également démontré que la jeunesse est le poumon d'une société à travers leurs différentes activités. 
Suite à cette étape, s'en est suivi les explications du coordonnateur de la campagne "I'm a Gyiner" sur l'historique du GYIN en général et du GYIN Bénin en particulier. C'est ainsi que Tiburce CHAFFA, premier responsable de cette communication, jeune entrepreneur au Bénin et au niveau international,  a rappelé que le GYIN veut rassembler les potentialités de la jeunesse béninoise, accompagner leurs initiatives et leur apprendre à coordonner leurs activités. Aussi, le représentant de PHELPS STOKES a affirmé que la jeunesse est une catégorie importante de la communauté et la solution doit inéluctablement venir de cette communauté. Monsieur Thom GALLEMORE  a donc assuré que son institution sera là pour accompagner les opportunités que les jeunes eux mêmes auront trouvés.
A sa suite, Monsieur Romaric MOUFTAOU, chargé des programmes au Centre Culturel Américain a réaffirmé le soutien des moyens logistiques du CCA pour améliorer le leadership des jeunes entrepreneurs. Il a terminé son discours en précisant que 
"les pauvres sont ceux qui voient des problèmes et demandent toujours de l'aide. Elle n'est que psychologique".

C'est à Charles VIDJANNAGNI, le secrétaire général du GYIN Bénin qu'est revenu l'honneur de clôturer cette cérémonie. Dans ses propos, il a présenté la formation sur l'entrepreneuriat de la journée du 23 et son importance. Il n'a pas omis de dire qu'au cours de la journée du 25 janvier aura lieu la présentation des produits et services des participants en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Bénin. Présentation à  l'issu de laquelle, deux (2) jeunes seront sélectionnés pour représenter le Bénin en octobre prochain au forum international du GYIN en Italie.

Pour conclure, nous pouvons donc dire que malgré le caractère compétitif de cette cérémonie de bienvenue, GYIN Bénin promeut l'excellence et sera un creuset d'échange entre jeunes entrepreneurs du Bénin.

D'ailleurs, j’aperçois déjà deux agriculteurs réunis grâce au GYIN qui échangent sur une possible collaboration.....
On leur souhaite qu'elle se concrétise car comme le pense certainement le FIDA (Fonds des Nations Unies pour le développement Agricole), partenaire du GYIN, l'avenir est dans la terre.

Espérons qu'il y ait plusieurs organisations telles que le GYIN pour propulser la jeunesse béninoise.

Allez, je vais préparer ma présentation pour vendredi, mon blog sera peut être sélectionné ;) 

Wait and see....

mardi 15 janvier 2013

BENIN : L'armée béninoise n'est pas fiable malgré son gobelet de 300 fantassins envoyés en balade de santé au Mali

Ne vous méprenez pas ! Ce n’est pas moi qui le dis. C’est un Spécialiste !

 L’actualité internationale est dominée par la libération du Nord-Mali. Pierre Jacquemot, un chercheur associé à l’IRIS et spécialiste des questions économiques et politiques africaines a essayé d’éclairer nos confrères de l’Express, l’hebdomadaire que dirige Christophe Barbier. On lui a posé une question que je vous restitue.

Question : Tout ira à peu près bien tant que la France sera au Mali, mais pour combien de temps? L’armée française saura-t-elle passer le relais? »

 Réponse du chercheur : " C’est une question capitale et il est difficile d’y répondre de manière catégorique. Mais il me semble que la préoccupation d’éviter l’enlisement est forte au sein de l’armée française. L’objectif est de passer le relais aux forces africaines de la Cedéao sur les zones libérées. Il y a des inquiétudes sur les capacités de ces dernières, mais il ne faut pas mettre les armées de tous les pays sur le même plan. Je pense par exemple au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal et au Nigéria qui ont des armées fiables ". C’est vrai ? Notre pays le Bénin n’a pas été cité. Faut-il le constater ? C’est un chercheur qui parle. Le Bénin n’a donc pas une armée fiable. Et voilà. Ce que nous sommes, finalement, tout le monde va le savoir. Il est temps qu’on se regarde en face. L’armée béninoise existe-t-elle ? Au lieu de s’attaquer au chroniqueur qui ne fait que constater la réalité, l’état major des forces armées du Bénin ferait mieux de répondre au chercheur français et prouver que le Bénin a vraiment une armée fiable. Le chercheur français n’a pas tort de ne pas citer le Bénin. 

Au pays de Yayi Boni, l’armée n’a jamais tiré depuis 1977 et est régulièrement défiée, impuissante, par des braqueurs, même devant la Présidence de la République censée être le lieu le plus sécurisé du pays. L’armée du Bénin est fiable quand il s’agit de faire circuler les chars en pleine ville au nom de l’insécurité collective fondée sur la rumeur artificielle. L’armée béninoise est fiable à la proclamation du K-O. électoral présidentiel, surtout quand il faut poster les chars à l’entrée des domiciles des » opposants ciblés « . L’armée béninoise est fiable quand il urge, pour éviter une année blanche de l’or blanc, de « braquer » des intrants d’un particulier tant sur terre qu’en haute mer. La réalité nous rattrape. Tous les spécialistes de questions militaires sont unanimes, l’armée du Président de l’Union Africaine n’a pas la certification militaire Iso. C’et-à-dire qu’on ne peut pas compter sur elle pour poursuivre une œuvre de libération de territoire. 

 Le parlement, qui n’a même pas été consulté comme cela se devait avant l’envoi du gobelet de 300 soldats béninois au Mali, devrait saisir cette occasion pour interpeller le chef du gouvernement sur l’usage des fonds d’équipement de l’armée béninoise. 

Pour être fiable, il faudrait avoir d’abord l’équipement. Où sont passés les fonds mis à la disposition de l’armée pour acquérir des équipements modernes ? Boni Yayi, selon certaines indiscrétions, promet de faire interpeller les chefs d’états-majors qui se sont succédé sous son règne. Dès son retour de son périple joyeux, des Généraux et ministres de la défense vont se justifier d’abord à la Brigade Economique et Financière avant d’être présentés au procureur de la République.

On sait que le Bénin, notre pays est déjà dernier de l’Uemoa en matière économique. Mais être encore dernier sur le plan de la fiabilité de l’armée, franchement, la Présidence de Boni Yayi n’est pas que du bonheur. 

Herbert Houngnibo