vendredi 30 mars 2012

Mali : Le retour à l’ordre constitutionnel garantirait-il réellement la stabilité du pays ?


Victime d’un coup d’Etat mené le 22 mars 2012 par les mutins, l’autorité du président  Amadou Toumani Touré ainsi que celles de toutes les institutions de la république ont été dissoutes jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, après avoir mis en place un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDR), les putschistes ont affirmé  avoir mis fin au régime incompétent en exercice et "à l'incapacité" de celui-ci à gérer la crise au nord du pays.

         Cependant, ces raisons n’ont pas suffi à la communauté internationale qui a très vite condamné fortement le coup d’Etat et a exigé un retour immédiat sous peine de sanctions graves à l’ordre constitutionnel c’est –à dire le rétablissement des institutions centrales de l’Etat et le respect des dispositions constitutionnelles.

Mais celui-ci garantirait-il réellement la paix dans le pays ? Représente-il la solution à long terme à adopter ? La question mérite d’être posée.

En effet, revenons d’abord  aux raisons évoquées par les acteurs du coup d’Etat  en cause aujourd’hui. Leur discours est clair, la situation désastreuse au nord du pays qui non seulement du fait des rebelles du MNLA (mouvement national de libération de l’Azawad) et des djihadistes de l’Aqmi menace l’intégrité territorial mais aussi engendre des pertes importantes en vie humaines depuis des mois et un flux massif de réfugiés dans les pays voisins plongent la population dans un climat de peur permanente. Alors un retour à l’ordre constitutionnel résoudra-t-il ce conflit et ce rapport de force quand on sait que l’ancien régime en place a mené de multiples négociations qui se sont avérées vaines ?

Ensuite, un retour à l’ordre constitutionnel implique vue l’échéance de la fin du mandat du président aujourd’hui destitué à la tenue d’élections présidentielles démocratiques et fiables. Mais ce processus sera-t-il crédible et son gouvernement considéré comme légitime alors que les populations du nord en proie à la crainte continuelle des rebelles en seront écartées ou dans l’incapacité de se rendre en toute liberté dans les bureaux de vote ?

Par ailleurs, un retour à l’ordre à l’ordre constitutionnel supposera des sanctions juridiques envers les putschistes responsables d’exactions anticonstitutionnelles. Se soumettrons-t-ils ou déciderons-t-ils de défendre contre vents et marrées leurs actions quitte à plonger le pays dans une guerre civile ?

In fine,  considérant  les tensions aujourd’hui, en cas de retour à l’ordre constitutionnel, il est peu probable que les institutions républicaines réussissent à jouer pleinement  leurs fonctions. Car une majorité des maliens soutiennent le coup d’Etat et ont d’ailleurs par milliers empêché la venue sur le territoire malien des chefs d’Etats de la CEDEAO qui avait décidé de sanctionner sévèrement cette action non démocratique en exigeant  le retour dans les casernes des acteurs du putsch. Alors l’opinion malienne étant ainsi divisée, une instabilité durable s’installera certainement dans le pays.

En définitive, s’il me paraît évident que la junte militaire n’a pas de stratégie claire, un retour à l’ordre constitutionnel n’est pas aussi simple. Il faille alors que la communauté internationale en général et les organisations sous régionales en particulier prennent en compte ces différents paramètres et composent avec les putschistes pour garantir une stabilité plus pérenne en se penchant essentiellement  sur les questions profondes.

lundi 26 mars 2012

Dauphin de Wade, M.Sall va-t-il réellement changer les choses ?

Vainqueur des urnes lors du second tour de l’élection présidentielle, Macky Sall est plébiscité par la majorité des sénégalais grâce à l’appui de tous les opposants au régime de Wade. Mais longtemps resté sous la gouverne de ce dernier et ayant construit sa carrière politique au sein du PDS (Parti démocratique sénégalais du président sortant) avant de créer son propre parti, on se demande si le mode de gestion va réellement changer. Car il a longtemps été considéré comme le fils spirituel de ce dernier parce que, en tant que premier ministre de son gouvernement a adopté ses grandes politiques de gestion.

Cependant, le sévère comme le surnomme ses compatriotes, a prouvé qu’il pouvait défendre ses valeurs propres. Il a toujours fait preuve de courage et d’abnégation dans toutes les missions a lui confiées. Qualités qui ne lui a pas toujours valu de bonnes grâces de la part de son mentor qu’il quitta car celui-ci ne lui pardonna pas sa décision en tant que président de l’Assemblée Nationale de faire auditer son fils et parce qu’il jugea l’action gouvernementale de l’ancien régime brouillonne, désorganisée et fondée sur le gaspillage. Il marqua ainsi une rupture claire avec l’ancien régime.

Aujourd’hui, ayant opté pour une campagne de proximité, Macky Sall prône une gestion sobre depuis le sommet de l’Etat, modéré et efficace qui impact vraiment sur le développement social de la nation. Il promet également consolider la démocratie en fixant définitivement les mandats présidentiels à cinq ans de sorte qu’aucun président ne puisse le modifier comme ce fût le cas avec Wade.

En tous cas, les diverses tensions pré-électorales ont engendré de grosses fissures au sein de la nation et le peuple sénégalais attend un réel changement qu’il appréciera ou sanctionnera en cas d’échec comme il vient de le prouver au monde entier.

Semaine tragique en France, A qui profite le drame de Toulouse?


Cette semaine a été assez difficile pour le peuple français qui faut le reconnaître comme un seul homme a porté le deuil des familles des sept victimes jusqu'à l'inhumation des corps. Candidats et hommes politiques, toute idéologie confondue ont donc communié ensemble lors d'un évènement assez dramatique.
Mais loin de ce caractère rassembleur et si tous les candidats réfutaient une quelconque récupération politique de cette tuerie, on assista en fin de semaine à la mort du principale suspect qui a reconnu avoir organisé cet acte terroriste suite aux interventions du RAID. Décès qui partagea l'opinion et réveilla les pulsions politiques de tous les candidats qui ont repris la campagne qu'ils avaient interrompu par respect pour les victimes. 
Alors à qui pourrait profiter ce drame?
Marine Le Pen qui a toujours tenu des propos clairs sur le fondamentalisme religieux et l'immigration démesurée ou Nicolas Sarkozy qui a grimpé dans les sondages du fait de son rôle présidentiel dans la gestion de cette crise.
Avant toute choses, il faut rappeler que les discours critiques incitant à la division de Guéant et de Marine pourrait bien être à l'origine du comportement meurtrier de Mohamed Merah, présumé coupable de cet incident, cependant les deux partis peuvent bien encore en être les seuls bénéficiaires.
En effet, Sarkozy peut apparaître aux yeux des électeurs comme un président protecteur soucieux de la sécurité des personnes, de la sécurité nationale et conscients des responsabilités que lui incombent ce rôle. Et vu la façon dont il a géré cet affreux évènement, cela pourrait convaincre davantage les français en proie à l'incrédulité face à ses promesses électoralistes.
Par ailleurs, la candidate du front national en a profité pour reprendre l'offensive sur ses thèmes de prédilection : le terrorisme et l'islamisme menaçants et a aussi réaffirmé sa position sur la peine de mort.
Quant aux candidats tels que Jean Luc Mélenchon qui feignait de se tenir à l'écart ou François Hollande qui espère très vite le retour des questions sociales au centre de la campagne, le drame de Toulouse ne changera pas grand-chose même si  ce dernier a corrompu son image en s'unissant à la suspension de la campagne décidée par Sarkozy son principal rival.
Dans tous les cas, il faut ajouter que les évènements de campagne ont leur importance. Mais les électeurs ont bien d'autres préoccupations que les sujets de l'actualité.

samedi 24 mars 2012

Second tour au Sénégal, les résultats avant l'élection.

A l'issue du premier tour le 26 février dernier, le président sortant Abdoulaye Wade est arrivé en tête des résultats avec 34.81% des voix, suivi de 26.58% des voix pour Macky Sall.
 Résultats tout à fait crédible à cause du taux d'abstention assez élevé vu les violences qui ont précédé le scrutin et le nombre non négligeable de petits candidats.
Mais le contexte a changé désormais pour le second tour.
Tous les opposants se sont ralliés au challenger de Wade et normalement, les résultats devraient être écrasants et sans appel en faveur de Macky Sall( environ 60%).
Cependant, tout ne sera pas aussi aisée pour le candidat du peuple car selon des sources très fiables, le président de la république et ses proches ont distribué beaucoup d'argent et des moyens matériels importants aux divers chefs régionaux et religieux, tout ceci qui sera à coup sûr corroboré par d'énormes fraudes électorales pour assurer sa réélection.
 Sans compter les abstentionnistes dont les positions sont inconnues pour le moment.
 Ce qu'on peut souhaiter en tout cas c'est que la journée se déroule dans le calme et quelque soit l'issue, le pays garde sa  tranquillité.

vendredi 23 mars 2012

Situation au Mali, hypocrisie notoire de la communauté internationale

Suite au cours d'Etat et au retranchement du président en exercice Amani Toumani Touré dit ATT par des militaires, les Etats Unis l'ont en premier lieu condamné, ensuite la France et enfin toute la communauté internationale a condamné ce putsch, même l'Union Africaine dans son communiqué du 23 mars 2012.
A priori, cette réaction de leur part est totalement normale car ils privilégient la démocratie et la sécurité des populations.
Mais en réalité, ils ont bel et bien leur part de responsabilités dans cette opération qui a plongé le peuple malien dans une peur permanente.
Ceci parce que, dans un premier temps, le 17 janvier 2012, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) a attaqué les camps militaires maliens dans le nord du Mali et a soit égorgé, soit abattu de sang froid par des balles dans la tête une centaines de militaires et de gendarmes maliens. Crime crapuleux de guerre qui n'émeut nullement l'opinion internationale qui aurait toute suite entamé des poursuites judiciaires internationales s'il s'agissait d'exactions d'un gouvernement en place. Ainsi, aucun Etat n'a daigné soutenir l'armée malienne, aucune commission d’enquête sur les atrocités et crimes à Aguel Hok n’a été diligentée, pas même un Quai d’Orsay  malgré une centaine de morts et des victimes croissants de la rébellion. Alors qu'il y a seulement quelques jours en France, toute l'armée a été dépêché quand seulement quatre franco-israéliens ont été tués. Trouvez vous cela juste ou tous ces militaires tués n'étaient pas humains? La France a baissé les bras parce que toute action en  faveur du gouvernement malien pourrait corrompre la situation des otages retenus dans le Maghreb Islamique et aujourd'hui ils sont les premiers à demander à leurs ressortissants de rester chez eux et à exiger le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Dans un second temps, à seulement quelques semaines des élections, aucune dispositions n'a été prise à cet effet, le président allait certainement donc vers un report des échéances électorales donc du prolongement de son mandat du fait de l'instabilité régnant au Nord du pays et mené par des Touaregs d'ailleurs très proches du président qui ne semblait pas vouloir réagir promptement. Car faut bien le reconnaître toutes les tentatives de négociations ont échoué comme l'entrée dans le gouvernement de ministres Touaregs.
Enfin, à la question de savoir si les relations vont s'améliorer avec les rebelles du MNLA, on ne saurait le dire clairement mais un réel rapport de force d'égale à égale( militaires à militaires) va s'installer désormais entre les deux partis car l'indivision du territoire étant un principe sacro-saint d'une république, ces derniers comptent bien aller jusqu'au bout avec ou sans communauté internationale qui je pense devrait se faire pardonner son long silence en installant tout au moins le dialogue avec les mutins.Dieu veille sur le Mali!

Coup d'Etat au Mali, personne ne s'y attendait


Jeudi 23 mars 2012, les mutins déposent le gouvernement malien et son président Amani Toumani Touré suite à un coup d’Etat. Raisons de l’opération, sa mauvaise gestion de la crise du nord du mali et l’insuffisance des moyens militaires mises à la disposition de l’armée pour combattre les rebelles.
Si l’objectif de ces milices est de rétablir un meilleur ordre démocratique et de retourner le pouvoir au civil (ce qu’on a du mal à croire à cause de la violation de l’ordre constitutionnel et de la situation actuelle des Etats victimes d’actions militaires), ce coup d’Etat est de nature purement vindicatif car en réalité c’est le nombre élevé de militaires morts lors des combats contre le MNLA(Mouvement national de libération de l'Azawad) allié à al-Qaida au Maghreb islamique et d'autres rebelles qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi qui a incité les putschistes à démembrer toutes les institutions de la République.
         Que pouvait-il lui reprocher d’autres ?ce président des plus pacifiques de l’Afrique de l’Ouest, digne et surtout rassembleur car au cours de ces deux derniers mandats, il a su rallier à sa cause tous types d’opposition et à également signifier qui ne se représenterait aucunement à la prochaine élection. Quant à sa gestion de la crise du nord, il privilégiait le dialogue au détriment de la violence.
         Alors comment comprendre un tel évènement à quelques jours de la fin de son mandat ? En effet, les principaux acteurs de ce 3ème coup d’Etat sont des militaires, pour être plus précis, des sous-officiers et donc des subalternes de l’armée malienne qui pourrait être facilement sous les ordres d’autres opposants importants au régime. Car le plus surprenant dans cette opération est le caractère trop facile et trop rapide du coup d’Etat, ce qui par ailleurs interpelle tous les chefs d’Etats africains en proie à l’instabilité politique.
         Aujourd’hui, même si la vie reprend son cours à Bamako, les maliens ont peur et on se demande quelle sera la suite de ce coup d’Etat et surtout si la situation au Nord va s’améliorer. Rien n’est encore sûr mais il est clair que la situation va se fragiliser dangereusement.
         En tout cas, ce coup d’Etat est réellement condamnable parce que justement, il ny a pas de « bon » coup d’Etat puisqu’il perturbe à coup sûr la tranquillité et la paix nationale.
         

jeudi 22 mars 2012

Les vrais raisons de la guerre en Syrie


Après mon dernier article et vu l’engouement de plusieurs parmi vous pour ce sujet d’actualité, j’ai eu envie d’approfondir mes recherches et c’est le fruit de mes enquêtes que je vais vous livrer dans la suite.
Mais avant, revenons sur la genèse de cette guerre civile entamée depuis plus d’un an aujourd’hui. En effet, il s’agit d’une tranche de la population qui s’est soulevé afin de mettre fin à la dictature en place dans ce pays depuis plusieurs années. Selon les acteurs de la rébellion, il est désormais tant que le gouvernement en place octroie une réelle liberté à sa population en proie à la « souffrance » et à « la misère ». C’est alors dans cette optique qu’a démarré ce qu’on peut appeler le printemps syrien même si il est bien plus meurtrier que ce qu’on a connu jusqu’ici. Cependant, aucune puissance ne peut intervenir  dans cette guerre, en tout cas pas officiellement malgré les images insupportables que nous diffusent les médias.
Que se passe-t-il réellement en Syrie ? L’opinion publique n’est –elle pas victime d’une manipulation des gouvernants ou des médias ? Mon « once d’humanité » comme l’a qualifié un ami il y a quelques jours me pousse à vous révéler les informations que j’ai pu rassembler de part et d’autres.
Dès le début de cette guerre, près d’un millier de syriens se sont réfugiés aux frontières de la Turquie et l’Onu s’est contenté de demander un cessez le feu au gouvernement de Bachar El assad et si il comptait armer l’opposition syrienne comme ce fût le cas en Lybie, cette volonté à échouer car deux pays (la Russie et la Chine) ont opposé leur droit de véto au conseil de sécurité. Opposition peu anodine car ces deux pays poursuivent des intérêts très précis puisque l’armée russe envoya très vite ses forces navales pour soutenir le gouvernement syrien. Face à tout ceci et à une volonté acharnée de l’occident d’envoyer les forces de l’Otan, on se souvient très vite des menaces des grands pays contre l’Iran qui prépare un armement nucléaire. La question est alors de savoir si l’idée n’est pas de déstabiliser la Syrie, voire même de l’envahir pour mettre l’Iran à genoux.
Une chose est certaine, trop d’interrogations subsistent par rapport à la guerre en Syrie. Qui dit la vérité finalement, les gouvernants ?, les médias ? Ou les ressortissants syriens eux-mêmes ? car si tout le monde semble ne pas le reconnaître aujourd’hui, les syriens ont soutenu leur président et ont dénoncé un complot pour démembrer leur Etat mais cette information aucun média d’occident ne nous la donne puisque priorisant l’information à sens unique.  Selon, notre source, la guerre civile en cours en Syrie est loin d’être  à l’image du printemps arabe, il s’agit d’une sédition c’est-à-dire une manifestation armée, soutenu par des médias occidentaux qui manipulent l’information, composé d’opposants historique au régime, de centaines de militants de droits de l’homme qui ont passé des années dans les prisons syriennes et continuent leur combat, d’opportunistes ou d’ex membres du régime qui en avaient profité par le passé et de nombreuses personnes ayant perdu leurs proches dans les guerres écoulées et animées d’un désir de vengeance. Cette sédition  est également entre autres parrainée ou plutôt commanditée par des gouvernements arabes et occidentaux.
Essayons de faire la lumière sur ce concept. Il n’est plus à démontrer  le caractère militaire de cette guerre car loin des clichés que nous découvrons à travers les médias, il ne s’agit nullement d’une manifestation pacifique. La rébellion tue aussi des innocents et saccagent tout ce qui reste comme architecture publique ! Car ils ont besoin qu’il y ait un « maximum » de morts et de dégâts matériels pour émouvoir l’opinion internationale grâce aux médias qui jouent un rôle non moins important dans ce conflit. Il est clair qu’ils font économie de vérité encore moins preuve d’impartialité. L’exemple concret se trouve ici. Les titres à  la une le samedi 18 juin : « Alep gagnée par la contestation, un tué… ». Ceci est complètement faux, il n y a pas eu de manifestations à Alep selon notre contact, d’ailleurs aucun syrien sur le terrain n’a relayé cette information sur les réseaux sociaux où ils sont très actifs. Mieux, beaucoup de vidéos diffusées se sont avérées être des vidéos darchives des guerres au Liban et en Irak. La fameuse femme lesbienne syro-américaine qui avait diffusé plein de fausses informations sur le Web relayées par les médias, et qui aurait été enlevée par les services syriens sest avérée une mystification dun américain qui a volé lidentité dune personne et la photo dune autre sur Facebook. Le plus étonnant dans la responsabilité des médias est qu’aucun journal télévisé ne se lasse de faire cas des dix mille réfugiés syriens vers les pays voisins  mais tous ont occulté le million d’irakiens qui se sont réfugiés en Syrie depuis le début de la guerre en 2003. Quant aux parrainages des gouvernants arabes et occidentaux, on sait que des armes et des hommes ont été introduits en Syrie clandestinement pour aider les activistes sur place depuis plusieurs années. Par ailleurs, notre source confirme que la vie suit son cours en Syrie et cela ne pourrait être autrement car la croissance  du PNB était de 4 à 5% par an.
Il urge alors d’arrêter cette hypocrisie collective  de la diplomatie occidentale car bien sûr la Syrie n’est pas très démocratique mais ceci est loin d’être une raison parce que l’Arabie saoudite n’est pas très libre non plus mais assiste- on pour cela un soulèvement ? Ou le pétrole remplace-t-il désormais la démocratie ? L’opinion publique devrait comprendre qu’aucun pays n’a d’ami mais ne dispose que d’intérêts avant toute chose. Heureusement donc que les syriens eux même ne croient pas  aux intox des chaînes satellitaires.
Maintenant selon vous, qui a raison, le peuple syrien ou les médias occidentaux ?

samedi 17 mars 2012

Sinath, l'Africaine...: La guerre des politiques sur les réseaux sociaux

Sinath, l'Africaine...: La guerre des politiques sur les réseaux sociaux: En pleine campagne électorale, on ne saurait s’abstenir de découvrir un nouvel outil de communication des candidats : les réseaux sociaux....

La guerre des politiques sur les réseaux sociaux


En pleine campagne électorale, on ne saurait s’abstenir de découvrir un nouvel outil de communication des candidats : les réseaux sociaux.
En effet, c’est en 2008 lors de la brillante et réussie campagne électorale de Barack Obama que les experts en communication expérimentent ce canal pour diffuser leurs messages, mails personnalisés, post sur les murs personnels, tous les moyens étaient bons pour porter Obama à la tête de l’Etat. Le moins qu’on puisse dire c’est que les résultats ont été excellents voire même extraordinaires car les électeurs participent eux-mêmes à la campagne de leur leader.
A quelques jours du premier tour des présidentielles en France, il est clair que les différentes équipes de mobilisation mettent les actions sur les réseaux sociaux comme facebook et twitter au centre de leur campagne.
Le relookage de la page facebook du candidat Sarkosy et la création de son compte twitter officiel le 15 février avec 4000 followers en moins d’une heure démontre que ces réseaux sociaux ont un rôle incontournable à jouer dans cette campagne présidentielle. Car ils représentent, une importante caisse raisonnante et si la censure de certains comptes twitter a créé la polémique, il n’en demeure pas moins que ces réseaux représentent de vrais espaces d’échanges, de visibilité ou encore de buzz.
Alors essayons de nous demander dans un premier temps pourquoi ce soudain enthousiasme pour le numérique ?
Plusieurs raisons sont possibles et sont de trois niveaux principalement :
D’abord, il y a une très simple raison : le mimétisme et l’effet mode.
Ensuite, les réseaux sociaux permettent de remobiliser les militants et surtout facilite la circulation de l’information.
Enfin, comme tout média, le but est de toucher de nouveaux électeurs.
Politiques et journalistes se ruent alors sur ce nouveau média. On estime aujourd’hui à plus de deux cent le nombre de comptes de politiques sur twitter et chacun à ses méthodes, vies privées ou professionnelles, twitter est devenu l’outil en vogue chez tous les politiques car il priorise l’instantanéité.
Dans un second temps, les réseaux sociaux influencent ils l’électorat ?sont-ils déjà devenus indispensables ?
On ne saurait répondre par l’affirmatif car si les politiques savent qu’ils doivent être présents sur ceux-ci, très peu ont une stratégie claire dans l’usage qu’ils en font mais ceci n’empêche pas d’apprécier l’usage actif du twittomètre dans cette campagne 2012 grâce à l’utilisation des hashtags (mots précédés de#). C’était le cas lors du débat François hollande / Copé sur France 2 où les militants UMP utilisaient des hashtags tels que #francemolle ou encore #mensonges. Débat qui s’est soldé par un taux d’audience de 12.5% pour le socialiste contre 19% pour le candidat-président lors de son passage sur la même émission, soit 4.6millions de téléspectateurs avec 139 tweets par minute sur sa prestation.
En définitive, les réseaux sociaux aujourd’hui sont presque des substituts des agences de presse et si les politiques se lancent des pics à cœur joie à travers ces canaux, les militants y trouvent un bien malin plaisir à décortiquer les projets de campagnes. C’est leur moyen à eux de soutenir leur candidat.
A la question s’ils sont devenus indispensables, il est clair qu’on ne saurait s’en passer aujourd’hui vu le nombre sans cesse croissant d’utilisateurs.

mercredi 14 mars 2012

Mitt Romney est le potentiel challenger d’Obama en novembre prochain. Qui est –il et peut –il battre le premier président noir des états unis ?


Benjamin d’une famille mormone de 04 enfants, il étudia respectivement à l’université de Stanford, Brigham et d’Harvard.  Avec le succès de sa société d’investissement, il sauve les jeux olympiques d’hiver 2002 en apportant 50 millions de dollars à l’organisme chargé de la gestion des jeux. Il décida alors de booster sa carrière politique entamée il y a quelques années et devint gouverneur de l’état de Massachussetts. Poste  qu’il occupa jusqu’en 2006 où il se présenta au primaires républicaines face à John Mc Cain auquel il se ralliera quand celui-ci remportera les primaires du super Tuesday qui ont eu lieu le 05 février 2008.
Vainqueur du super Tuesday 2012, Mitt Romney est ce qu’on peut appeler vétéran de la politique et  s’est toujours présenté en candidat du changement voulant effectuer la cassure avec les vielles méthodes républicaines telles que celles de Georges Bush. Ayant acquis une expérience considérable dans le privé, il semble être capable avec son image d’époux et de père de famille idéal  de proposer une politique économique et sociale nouvelle et efficace.
Ainsi, de  nouveau candidat à l'investiture républicaine  de 2012, Mitt Romney s’en tire aujourd’hui avec la victoire de 14 sur 25 candidats, il est alors comme le souligne plusieurs politologues mathématiquement assuré  de représenter  le vieux parti car il dispose de plus de délégués à lui seul que Rick Santorum et Newt Gingrich réunis. Vieux parti, divisé et en déclin qu’il va lui falloir convaincre et réunir à nouveau.
En effet, ceci est loin d’être un exploit car ces deux opposants, Rick Santorum ( candidat conservateur, qui n’avait jamais dépassé les 2% d’intention de vote tout au long de l’année, qui a une équipe de campagne tellement petite que le nom du candidat ne figure pas sur tous les bulletins de vote, qui affirme que les Etats unis sont depuis toujours la cible de satan) et newt gingrich( candidat conservateur et président de la chambre des représentants) arrivent à le talonner de très près.
Tout ceci ne joue donc pas réellement en sa faveur. Et si son principale argument est qu’il est le seul pouvant battre Obama, la tâche ne va pas lui être des plus aisées car ne pas réussir à creuser l’écart avec ces deux politiques  est un signe qu’il ne réussira pas face à un Obama rassembleur et charismatique.
Mais ceci n’est pas sa seule faiblesse, on lui reproche le manque de dynamisme et de ferveur lors de ces discours et même si il a tiré des leçons de son échec en 2008, il commet encore des fautes particulièrement celles sur sa fortune personnelle. Sa foi mormone est également fortement critiquée.
Somme toute, pourra t- il se mesurer au président en exercice avec tous ses handicaps ? Peut –il réussir l’alternance ? Peut- il l’emporter en novembre prochain alors que ses voix s’effritent aujourd’hui entre deux petits candidats ? Wait and See !...

samedi 10 mars 2012

Nicolas Sarkozy QUITTERA la politique en cas de défaite!!!

C'est officiel!!!!! C'est sur un ton  sûr de lui et sans hésitation que le président-candidat a déclaré à l'antenne de RMC qu'il se retirera de la politique si il n'était pas réélu.
Mais cette déclaration de la part d'un Sarkozy hyperactif et moulue dans la politique est loin d'être anodine.On n'oserait donc croire qu'après une si longue carrière, notre cher président se retire pour"gagner de l'argent". La politique n'est donc pas plus attachante que ça? Je pense pas.
Si l'on doit analyser cette déclaration,je dirai sans coup férir que Sarkozy joue avec le feu et il risque de se brûler les doigts.
En effet, cette déclaration pourrait avoir deux conséquences possibles:
Soit les français découvrent en leur président un regain de sincérité voire d’honnêteté et croient que si il se  représente, ce n'est pas par plaisir personnel, ou pour satisfaire ses désirs personnels mais pour les servir pleinement, soit  les électeurs en déduisent la personnalité défaitiste du chef de l'Etat car comment pourrait il à la veille d'un grand meeting renoncer à mobiliser son équipe  et préférer se taxer d' homme  qui défend pas des idées .
Dans tous les cas, il est peu envisageable que Nicolas Sarkozy qui a fait de la politique toute sa vie, homme des médias, se contente d'une carrière  d'avocat,même si c'était le cas, je reste persuader que ce serait un départ provisoire, pas définitif!!!!!

jeudi 8 mars 2012

Journée Internationale de la femme, 102 ans après, où en sommes-nous ?



Elles sont intelligentes, combattantes, sûr d’elles et souvent plus diplômées que les hommes mais occupent toujours le second rôle dans la société moderne ou nous vivons.
Parlons un peu chiffres pour apprécier réellement la situation.
Aujourd’hui, au niveau international sur 192 chez d’Etats et de gouvernements, seulement 10 sont des femmes. Quant aux postes ministériels qui se résument souvent aux portefeuilles des affaires sociales ou de l’enfance, seulement 16% de ceux-ci sont accordés aux femmes. Si vous semblez déjà surpris, attendez de voir la suite de ces statistiques.
En effet, si j’ai pu me permettre de dire plus haut que les femmes étudiaient plus longtemps que les hommes, cela est réellement vérifié car une étude de l’Insee nous révèle aujourd’hui qu’avec  48% de femmes contre 37% d’hommes  qui sortent diplômés d’études supérieures, on note un écart de 910 euros entre l’homme et la femme pour les pensions de retraite.
L’inégalité professionnelle est d’autant plus ressentie quand on sait  que même si les femmes manifestent une volonté claire de travailler pour subvenir à leur besoin, elles restent néanmoins plus exposer au chômage (soit un pourcentage 9.7% de leur côté contre 9% chez les hommes).
 La parité n’est alors pas encore pour demain et même pour nos dirigeants qui  se vantent de vouloir l’égalité des hommes et des femmes, voire de leur consacrer plusieurs jours de l’année que font-ils réellement pour ça à leur niveau ? Dans leur sphère immédiat c’est –à –dire la politique, on en est encore loin, le machisme qu’incarne les hommes préfère payer une amende que de respecter la loi sur la parité au sein des partis politiques.
Et la situation n’est pas réellement différente dans les autres secteurs professionnelles, médias, presse et autres, les femmes travaillent toujours plus mais doivent se contenter de boulots de seconde zone qu’elles n’ont pas forcément choisi.
Cependant, si  des efforts semblent en train de se mettre en place en Europe, des pays comme la chine semble encore un enfer pour l’épanouissement de la femme.
Un long chemin parsemé de défis restent alors à parcourir par les femmes elles-mêmes d’une part mais d’autre part par les différents responsables tels que tout au moins l’égalité des salaires.
La femme est le pilier d’une société et il urge de les instruire surtout en Afrique ou les tabous perdurent, de faire le bilan constamment afin non seulement de trouver de nouvelles solutions mais aussi pour définir de nouveaux objectifs.
In fine, comme le dit Fabien Cazenave  « ce n'est pas une journée où l'homme avec un petit "h" doit séduire la femme ou la décharger de ses tâches quotidiennes.
C'est une journée qui doit permettre à l'Humanité avec un grand "H" d'avancer ».

mercredi 7 mars 2012

Des paroles et des actes: Sarkozy a t-il convaincu les français?

Se décrivant émotif et passionné, Nicolas Sarkozy a joué ses dernières cartes hier  sur France2 en cherchant l'issue à l'étau qui se resserre. Revenu sur ses grandes idées de campagne, on a bien reconnu "l'hospitalité légendaire" du président quand il déclare vouloir réduire de cinquante pour cent le nombre d'étrangers sur le territoire français faisant fi des différents textes internationaux liant la France. Outre cette vielle rengaine sur l'immigration comme l'appelle une responsable de gauche, Nicolas Sarkozy a tenté de nous faire croire qu'il était le président du peuple et pas des riches en annonçant, le parrainage des candidats par les français eux mêmes, la proportionnelle à l'Assemblée et l’impôt sur les grands groupes.
Quant au duel tant attendu  avec Laurent Fabius, on a bien compris que le président était stressé  puisqu'ayant bien préparé des antisèches contre ce dernier. Le téléspectateur est alors resté sur sa faim car loin d'assumer pleinement son bilan, une fois encore,il a rejeté le tort sur les autres  et s'est contenté d'arguments assez bas.
Somme toute, malgré sa pugnacité, les regrets du président assez tardifs d'ailleurs ainsi que les promesses du candidats ont paru à la fois ironiques,narcissiques et peu réalistes.
Une chose est sûr, les sondages n'ont pas vraiment changé après cette intervention et si l'entourage de Nicolas Sarkozy est en proie au doute, il a bien raison car si le présidente ne cesse de se vanter d'exploser les audiences, hier,c'était pas son jour car Dr House sr TF1 reste imbattable!!!!!!